Cela va vous surprendre mais le premier brevet lié à un système d’alarme électrique date de 1854, à l’époque c’était un système assez simple, une sorte de relai à auto-maintien dans un coffret en bois. Depuis les années 1854 jusqu’au début du 20 ème siècle les systèmes fonctionnaient avec deux sources d’alimentation, en fait deux piles de 6 volts, l’une alimentait le système de relai et l’autre le dispositif sonore. Pas de temporisation, à l’époque en cas de déclenchement du système les sirènes s’arrêtaient lorsqu’il n’y avait plus de courant dans la pile. Mais à propos, plusieurs questions importantes se posent, telles que les sirènes qui étaient raccordées sur ces centrales, alors dites moi, comment fonctionnaient ces sirènes ? Les premières sirènes étaient en fait des carillons, ils utilisaient le courant continu et par le biais d’un rupteur un marteau heurtait une cloche, le dispositif était simple, extrêmement fiable et réparable à l’infinie. C’est une constante, l’ensemble des systèmes d’alarme sont tous très facilement réparables jusqu’aux années 1960. Parlons un peu des systèmes de détection d’intrusion disponible à la fin du 19éme siècle, il s’agissait exclusivement de détecteurs d’ouverture qui étaient placés sur les portes ou sur les fenêtres, les premiers ayant existé étaient normalement ouvert, il n’y avait donc aucune surveillance du bon état de ces capteurs, un peu plus tard les contacts de porte ont utilisé le mode normalement fermé, il y avait donc une surveillance de l’état des contacts.
Il est compliqué de trouver de la documentation sur les technologies de contact qui étaient utilisé avant 1940 car il existe très peu de documentation, nous avons obtenu des informations par l’étude des brevets déposés, l’obtention et l’étude de pièce confiées par des confrères, la conversation aussi avec nos anciens et enfin l’investigation technique, lorsque nous réalisons une installation d’alarme dans un monument historique, il nous arrive de voir de très anciens modèles de détecteurs. Et la mise en marche ? comment les anciens systèmes d’alarme étaient ils activés et désactivés ? Les dispositifs de mise en marche des premiers systèmes d’alarme étaient assez simple, un interrupteur, mécanique, sur le boitier principal qui bloquait le mécanisme, de temps à autre un interrupteur déporté qui était dissimulé.
Au début des années 1900 un dispositif très astucieux est apparu, un verrou assurait le verrouillage de la porte principale mais activait aussi le système d’alarme, c’était intelligent car en fermant votre porte à clé le système s’activait, et en ouvrant votre porte il se désactivait. Les systèmes modernes intègre une temporisation d’entré et de sortie, c’est une durée courte qui est laissé à l’usagé pour sortir de sa maison ou entrer et désactiver son système d’alarme, il est intéressant de noter que la notion de temporisation arrive assez tardivement, vers les années 1980. Maintenant, penchons nous un peu sur l’évolution des techniques de détection : à partir de 1854 on observe essentiellement des contacts d’ouverture positionnés sur les ouvrants, qu’il s’agisse de fenêtres ou de porte, au début ces contacts sont normalement ouverts et posent certainement des soucis de fiabilité.
Nous considérons que vers 1880 ce sont les contacts normalement fermés qui prennent l’avantage, les premiers détecteurs de chocs à masselotte apparaissent destinés à détecter précocement l’attaque d’une surface. Notons les tapis contacts, utilisés jusque dans les années 1990, ils avaient l’avantage de pouvoir se dissimuler sous un tapis, marche d’escalier, ils étaient très fiable, peu visible et très efficace.
Notons les premières barrières infrarouges qui étaient positionnées dans le milieu d’un couloir, mais aussi les radars hyperfréquence, par exemple ce modèle de 1980 destiné à être encastré dans un mur afin que l’on place un tableau devant celui ci le rendant ainsi totalement discret. Bien sur le radar à ultrason, très difficile à régler mais extrêmement efficace.
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